Le Maroc enchaîne les échecs au sein de l’Union africaine
KIGALI – Échec du Maroc à l’Union Africaine : Un Cinquième Revers Diplomatérique
Le Maroc a subi un nouvel échec, le mercredi à Kigali, dans sa tentative de placer un candidat à des postes clés au sein de l’Union africaine (UA). Bouchra Meddah, la candidate marocaine pour le poste de directeur général de l’Agence africaine de médicaments (AMA), a été disqualifiée lors des élections, battue par Delese Mimi Darko du Ghana, a rapporté l’Agence de presse sahraouie (SPS).
Cet incident marque la cinquième tentative infructueuse du Maroc d’obtenir une position au sein de l’UA en 2025. Le parcours chaotique a débuté avec deux tours d’élections pour un siège au Conseil de paix et de sécurité, suivi par l’élimination de sa candidate, Latifa Akharbach, lors des élections pour le poste de vice-présidente de la Commission africaine durant le Sommet africain en février.
La semaine précédente, le Maroc avait déjà subi un revers diplomatique, alors que la canadienne Amina Bouayach a remporté le Prix Nelson Mandela, malgré tous les efforts déployés par la diplomatie marocaine pour influencer ce résultat, en raison de l’impact symbolique du prix.
La disqualification de la candidate marocaine au poste de directeur général de l’AMA s’inscrit dans une série d’échecs qui a mis en lumière les défis auxquels le Maroc est confronté. Ces revers révèlent non seulement les limites des efforts diplomatiques marocains, mais également la difficile situation politique du pays, exacerbée par son occupation prolongée du Sahara occidental. Les investissements colossaux réalisés par le gouvernement marocain pour influencer les décideurs et obtenir des postes stratégiques semblent aller vers l’échec.
Ces déboires successifs, loin de servir les intérêts du Maroc, mettent en lumière une réalité incontournable : malgré toutes les manœuvres et les tentatives d’influence, le pays ne parvient pas à concrétiser ses ambitions au sein de l’UA. L’absence de résultats tangibles renforce les critiques sur la politique étrangère marocaine et souligne l’inefficacité des stratégies adoptées pour renforcer son image sur la scène internationale.
En fin de compte, ces événements rappellent à la communauté internationale que les enjeux politiques en Afrique sont souvent complexes et influencés par des dynamiques historiques. La situation demeure tendue, et le Maroc devra retravailler ses stratégies diplomatiques pour espérer regagner du terrain sur la scène africaine.