Lancement officiel de l’incubateur de l’Ecole supérieure des beaux-arts baptisé « Artis »
Lancement de l’incubateur "Artis" à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger : Un Pas Vers l’Innovation Artistique en Algérie
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a inauguré le nouvel incubateur "Artis" à l’Ecole supérieure des beaux-arts (ESBA) à Alger, lors d’une cérémonie qui a eu lieu lundi soir. Cette initiative vise à promouvoir l’innovation artistique en Algérie, à créer un environnement favorable aux jeunes talents dans le domaine des beaux-arts et à transformer des idées créatives en projets concrets.
Dans son discours, M. Ballalou, accompagné du ministre de l’Economie de la Connaissance, Noureddine Ouadah, a insisté sur l’importance de cet incubateur, le qualifiant de "saut qualitatif" dans le soutien à l’innovation artistique et à la reconnaissance du rôle des arts dans le développement culturel et économique du pays. Il a noté que le ministère s’engage à faire émerger une économie culturelle et créative, considérant l’industrie culturelle comme un levier stratégique pour la diversification économique et la création d’emplois, particulièrement pour les jeunes.
L’objectif de "Artis" est de soutenir la conversion des talents artistiques de l’ESBA vers l’entrepreneuriat, en associant innovation, créativité et savoir-faire. M. Ballalou a souligné que ce projet vise à traduire les idées créatives des artistes en projets réalisables, enracinés dans le patrimoine culturel algérien. L’incubateur s’inscrit dans une dynamique récente de soutien des industries créatives en Algérie, qui a été récemment mise en avant par la clôture du programme "Initiative Art".
Le ministre a mentionné que l’incubateur s’inscrit dans une stratégie plus large, visant à encourager le développement des start-ups et de l’économie créative, de plus en plus considérée comme un moteur essentiel de la croissance nationale. Il a mis en avant l’importance de créer un environnement propice à la maturation des projets créatifs et à la création de start-ups.
Pour atteindre ces objectifs, le ministre a expliqué que chaque étudiant bénéficierait d’un soutien personnalisé, comprenant des formations données par des enseignants de l’ESBA et des experts du milieu entrepreneurial. Cette approche vise aussi à les accompagner dans la recherche de financements pour leurs projets.
M. Ballalou a aussi appelé l’ensemble des acteurs culturels à contribuer à la réussite de cette initiative, invitant les établissements d’enseignement supérieur à adopter cette nouvelle orientation qui prétend intégrer les créations et le patrimoine culturel dans le tissu économique du pays, sur les plans national et international.
Le ministre de l’Economie de la connaissance, Noureddine Ouadah, a également souligné lors de l’événement que l’industrie créative représente un pilier de l’économie basée sur la connaissance. Il a déclaré qu’il collaborait étroitement avec M. Ballalou et les acteurs culturels pour renforcer la présence de cette industrie dans l’économie nationale, surtout dans un contexte d’expansion des technologies de l’information et de la communication.
M. Ouadah a mis en lumière que le développement de l’économie culturelle et créative ne serait pas seulement bénéfique à l’économie, mais également un vecteur important de la culture algérienne sur la scène internationale. Il a constaté que les jeunes Algériens manifestent une créativité diversifiée qui s’étend à plusieurs domaines, ce qui peut être canaliser pour générer des start-ups et des micro-entreprises, favorisant ainsi la transformation des industries culturelles en véritables ressources économiques.
En conclusion, cette rencontre a présenté de manière détaillée l’incubateur "Artis", illustrant le potentiel créatif des jeunes talents d’Algérie et leur capacité à jouer un rôle clé dans le développement économique et culturel du pays. L’initiative "Artis" représente donc non seulement un soutien pour les artistes, mais également un engagement du gouvernement algérien à intégrer les arts et la culture dans l’économie du pays, tout en favorisant l’émergence de l’innovation.
