L’Algérie dépose un dossier d’inscription de « l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la Kabylie » auprès de l’UNESCO
L’Algérie Candidature pour l’Inscription de l’Art de l’Ornamentation au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO
L’Algérie a officiellement soumis un dossier électronique pour l’inscription de "l’art de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé de l’habit féminin de la région de Kabylie: fabrication, conception et port" sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette démarche a été annoncée dans un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a présidé la cérémonie d’envoi du dossier au Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH) à Alger.
Cette initiative représente les efforts continus de l’État algérien pour protéger et valoriser son patrimoine culturel, tant matériel qu’immatériel. Le dossier a été élaboré par une équipe pluridisciplinaire rassemblant des professionnels de la culture, des chercheurs, des artisans et des associations de la société civile, démontrant l’engagement collectif envers la préservation du patrimoine national.
L’Algérie a déjà réussi à faire inscrire huit éléments de son patrimoine immatériel auprès de l’UNESCO, le dernier étant le "costume festif féminin de l’Est algérien" qui inclut la gandoura, le melhfa, le caftan, et les bijoux traditionnels. De plus, le pays a également inscrit cinq éléments en collaboration avec d’autres pays arabes et africains, consolidant sa position en tant que leader dans la préservation du patrimoine culturel vivant.
L’effort en cours pour inscrire de nouveaux éléments va au-delà de Kabylie. Le ministère s’engage à recenser d’autres aspects du patrimoine, y compris les genres musicaux variés et les costumes traditionnels masculins et féminins des autres régions d’Algérie. Ces projets sont actuellement à l’étude pour être soumis lors des prochaines sessions du comité intergouvernemental de l’UNESCO.
Le fait que l’Algérie ait déjà obtenu des succès dans ce domaine souligne son engagement à préserver son identité culturelle et à promouvoir ses traditions séculaires sur la scène internationale. La date limite pour les dépôts de candidatures auprès de l’UNESCO étant le 31 mars de chaque année, le ministère s’active pour respecter ce calendrier, tout en s’assurant d’une approche structurée et collaborative.
Cet engagement à valoriser un savoir-faire traditionnel met en lumière l’importance de la culture algérienne et sa diversité. Le dossier sur les bijoux en argent émaillé de Kabylie est particulièrement significatif, car il représente non seulement un art décoratif, mais également une part intégrante de l’identité des femmes kabyles, où les bijoux jouent un rôle symbolique et culturel.
En conclusion, la candidature de l’Algérie pour l’inscription de l’ornementation avec des bijoux en argent émaillé est une étape importante pour la reconnaissance mondiale de son patrimoine culturel immatériel. Cette initiative témoigne de l’engagement du pays à préserver son héritage et à partager son riche tissu culturel avec le reste du monde. Le soutien étendu des différentes parties prenantes, y compris le gouvernement, les chercheurs, et la société civile, renforce la faisabilité et le succès de cette démarche.
L’Algérie continue de faire preuve de dynamisme dans sa quête pour garantir que sa culture distinctive et ses pratiques traditionnelles soient reconnues et préservées, assurant ainsi que les futures générations puissent également profiter de cet héritage précieux.
