l’Algérie insiste sur la nécessité du retour au cessez-le-feu à Ghaza et de la mise en œuvre de toutes les étapes de l’accord
Résumé du contenu concernant la position de l’Algérie sur la situation à Gaza et en Palestine
L’Algérie a récemment exprimé des préoccupations majeures concernant la détérioration de la situation à Gaza et en Cisjordanie, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Amar Bendjama, le représentant permanent de l’Algérie, a appelé à un retour au cessez-le-feu et à la mise en œuvre intégrale de l’accord de cessez-le-feu violé par l’entité sioniste. Il a déclaré que les atrocités et les souffrances auxquelles les Palestiniens sont confrontés sont inacceptables et doivent être prises en compte par la communauté internationale.
Contexte de la situation à Gaza
Bendjama a fourni des statistiques alarmantes sur le nombre de victimes en raison des agissements israéliens, notamment plus de 400 martyrs en une seule nuit, dont 174 enfants, 89 femmes et 32 personnes âgées. Depuis le 7 octobre 2023, plus de 17 000 enfants et 12 000 femmes ont été tués, illustrant l’ampleur tragique de la violence. Les images de cette agression, a-t-il déclaré, deviennent un triste rappel de l’histoire des souffrances palestiniennes.
La violence ne se limite pas à Gaza. Dans sa déclaration, Bendjama a également souligné que la situation en Cisjordanie est tout aussi alarmante. Il a mentionné que près de 900 Palestiniens y sont tombés depuis début octobre, affectant gravement les civils par des expropriations, des colonies en expansion, et des déplacements forcés. Les camps de réfugiés de Jénine et de Tulkarem ont été largement désertés, témoignant d’une stratégie d’occupation agressive.
Atteintes aux droits de l’homme et aide humanitaire
Bendjama a souligné que la protection des civils et l’accès humanitaire à Gaza ne sont pas seulement des options, mais des obligations impératives en vertu du droit international. Il a pointé du doigt les attaques ciblant des travailleurs humanitaires, avec la mort d’employés de l’ONU, ce qui soulève des questions sur la protection de ceux qui œuvrent pour l’aide humanitaire.
Appel à la communauté internationale
Le diplomate algérien a explicité que la poursuite de l’occupation et des actes de violence constitue une source de souffrance pour toutes les parties impliquées et a appelé à une réponse substantielle de la communauté internationale. Il a critiqué le double standard du traitement des droits humains en Palestine, invitant la communauté internationale à respecter ses engagements concernant la création d’un État palestinien et la prise en compte de Jérusalem-est comme capitale.
Bendjama a exhorté le Conseil de sécurité à agir avec intégrité et à ne pas céder à la pression, affirmant qu’il est impératif d’agir sur les résolutions de l’ONU et de reconnaître les droits du peuple palestinien. La nature même de la sécurité en Palestine doit être fondée sur le dialogue, la diplomatie et la reconnaissance des droits, sans quoi, il ne sera pas possible d’atteindre une paix durable.
Conclusion de l’intervention
Finalement, l’Algérie a questionné l’engagement collectif de la communauté internationale face à ces défis. Bendjama s’est demandé quand la communauté internationale honorera ses engagements en faveur d’un État palestinien, invitant les nations à agir pour mettre fin à la souffrance des Palestiniens et à respecter leurs droits légitimes.
En somme, l’Algérie a réitéré l’urgence d’un cessez-le-feu et de la reconnaissance des droits palestiniens tout en dénonçant les violences exercées contre les civils, qu’elles soient à Gaza ou en Cisjordanie, appelant ainsi à une action immédiate et efficace de la part de la communauté internationale.