La famine s’aggrave à Ghaza, l’occupant sioniste étend ses agressions militaires
Situation Humanitaire à Ghaza : Une Famine Catastrophique
La situation à Ghaza est alarmante, avec une famine qui atteint des proportions catastrophiques. Cette crise résulte d’un blocus total et illégal imposé par Israël, maintenant depuis plus de 60 jours. En conséquence, plus de 2 millions de Palestiniens se retrouvent sans aide humanitaire, manquant de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de carburant pour les hôpitaux.
Une Crise Alimentaire Alarmante
Depuis le 2 mars, les réserves alimentaires de Ghaza sont gravement compromises. Les prix des denrées alimentaires ont grimpé de plus de 500 % depuis octobre 2023, aggravant la malnutrition, notamment chez les groupes les plus vulnérables : les enfants, les femmes enceintes, les malades et les personnes âgées. Des décès dus à la malnutrition et au manque de soins médicaux ont été signalés, soulignant l’urgence de la situation.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé sa colère face à l’inaction internationale et a qualifié la situation de "barbare" et de "génocide". Son directeur général adjoint a souligné que les enfants de Ghaza sont particulièrement touchés, affirmant que si le monde ne réagit pas, il deviendra complice de ces atrocités.
Augmentation de la Mortalités
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a averti que cette famine a résulté en une forte augmentation de la mortalité, tant infantile qu’adulte. L’ONU a également souligné un manque criant de ressources pour ses services médicaux dans la région, accentué par le blocus mis en place par l’État israélien.
Christian Cardon, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a appelé à une livraison humanitaire immédiate à Ghaza, insistant sur le fait qu’elle ne doit pas être politisée.
Extension des Agressions
Parallèlement à la crise humanitaire, l’armée israélienne a annoncé son intention d’étendre ses opérations militaires à Ghaza. Ce plan pourrait entraîner le déplacement interne de "la plupart" des habitants et, selon le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pourrait mener à des pertes civiles considérables et à davantage de destructions.
Le mouvement de résistance palestinien, le Hamas, a réagi en dénonçant ces plans comme des crimes de guerre. Il a affirmé que le peuple palestinien est propriétaire de cette terre et qu’il y restera, peu importe l’intensité de l’agression israélienne.
Appel à la Communauté Internationale
Le Hamas a également appelé la communauté internationale et les institutions des Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces violations des droits de l’homme, en insistant sur la nécessité d’une justice pour les dirigeants israéliens.
Conclusion
La crise à Ghaza est grave et nécessite une intervention urgente de la communauté internationale. Les habitants, déjà souffrants, se retrouvent piégés entre un blocus illégal et des attaques militaires intensifiées. Sans une réponse rapide et adéquate, la situation risque de s’aggraver, entraînant davantage de souffrances et de pertes en vies humaines.