Chargé par le président de la République, le ministre de la Culture présente les condoléances à la famille de Badi Lalla
Condoléances à la suite de la perte de l’artiste Badi Lalla
Le ministre de la Culture et des Arts, Zohir Ballalou, a été mandaté par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour présenter des condoléances à la famille de l’artiste Badi Lalla, récemment décédée. Badi Lalla était une figure emblématique de l’art du Tindi, une forme musicale riche qui provient de la région de l’Ahaggar.
Le ministre a remis sa lettre de condoléance directement au domicile de la famille à Tamanrasset, après avoir assisté aux obsèques au cimetière-Est de Tahaggart. Dans son message, le Président a exprimé une profonde tristesse face à la perte de cette artiste qui a non seulement marqué la scène culturelle nationale, mais aussi internationalisé l’art lyrique du Tindi par son talent et sa créativité. Il a transmis ses sincères condoléances à la famille ainsi qu’à la communauté artistique, tout en sollicitant la miséricorde divine pour la défunte.
Zohir Ballalou a également souligné le riche héritage laissé par Badi Lalla, ainsi que son rôle en tant qu’artiste qui a su allier tradition et modernité. Selon lui, elle a construit un pont entre l’art traditionnel et contemporain, ce qui témoigne de son intelligence, de son patriotisme et de son engagement envers la culture algérienne.
Le ministre a exprimé sa fierté envers cette icône culturelle qui représentait l’Algérie et portait un message d’amour et d’authenticité. Il a promis de travailler à la préservation et à la numérisation de cet héritage culturel, afin de le diffuser à une échelle nationale et internationale.
Lors des funérailles, de nombreuses personnes se sont rassemblées pour rendre hommage à Badi Lalla. Cette grande figure artistique laisse derrière elle un héritage qui continuera d’influencer les générations futures.
L’héritage de Badi Lalla n’est pas seulement un témoignage de son talent artistique, mais aussi un symbole de la richesse culturelle de l’Algérie. Le ministre Zohir Ballalou, aux côtés des autorités locales, a honoré cette grande artiste en participant aux obsèques, soulignant l’impact qu’elle a eu sur son pays et sa communauté.
La perte de Badi Lalla est ressentie au-delà des frontières de son quartier natal, affectant tous ceux qui ont eu la chance de découvrir sa musique et son message. Son engagement envers l’art et sa capacité à mélanger différents styles musicaux ont ouvert la voie à une appréciation plus large de la culture algérienne, contribuant ainsi à la reconnaissance du Tindi sur la scène mondiale.
En conclusion, Badi Lalla a laissé un héritage indélébile et son œuvre continuera d’inspirer des artistes et des passionnés à travers le monde. Les efforts du ministre et de la communauté culturelle pour préserver son travail témoignent de l’importance de la mémoire collective et de la nécessité de transmettre cette richesse aux générations futures. La culture algérienne, avec ses multiples facettes, a perdu une de ses voix les plus précieuses, mais son héritage perdurera, servant de source d’inspiration pour tous ceux qui chérissent l’art et la musique.