poursuite des condamnations de l’expulsion par le Makhzen de participants à la « Marche de la Liberté »
La "Marche de la Liberté" et l’Expulsion de la Délégation Sahraouie
La situation en lien avec la "Marche de la Liberté" continue d’attirer l’attention, surtout après l’expulsion par les autorités marocaines d’une délégation en provenance de l’Espagne, qui devait se rendre à Tanger pour soutenir la libération des prisonniers politiques sahraouis. Ce rassemblement vise à dénoncer les violations des droits humains et à plaider en faveur des prisonniers retenus dans les prisons marocaines.
Condamnation de l’Expulsion
Dans un communiqué, la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis (LPPS) a fermement condamné cette expulsion, la qualifiant de tentative d’étouffer toute voix de solidarité envers le peuple sahraoui. Selon la LPPS, cette action constitue une violation des droits de l’homme et met en lumière les répression continues des autorités marocaines à l’égard des personnes cherchant à exprimer leur soutien aux droits sahraouis.
L’expulsion est présentée comme une extension des restrictions imposées par le Maroc, notamment l’interdiction à Claude Mangin, militante et épouse d’un prisonnier sahraoui, de rendre visite à son mari depuis sept ans. Cette situation souligne le manque de respect dont fait preuve le Maroc envers les pactes humanitaires et les droits juridiques.
Informations sur la Marche
La "Marche de la Liberté," dirigée par Claude Mangin, a débuté à Ivry-sur-Seine et a parcouru plusieurs villes françaises et espagnoles, revenant à la lumière le sort précaire des prisonniers sahraouis. Cela fait plus de 15 ans que ces prisonniers sont incarcérés, souffrant de négligence médicale et de mauvais traitements. La LPPS appelle les organisations internationales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les Nations Unies, à intervenir pour la libération immédiate de ces prisonniers et à mettre fin aux représailles.
Mobilisation et Appels à l’Action
Les organisateurs de la marche ont également dénoncé l’interdiction faite aux participants d’entrer au Maroc et exhorté les défenseurs des droits de l’homme à appeler à la libération des prisonniers sahraouis. Ils ont reçu le soutien de diverses organisations et militants de l’Union européenne, soulignant l’engagement international pour la cause sahraouie.
La marche devait culminer devant la prison de Kénitra, où les participants souhaitaient symboliquement demander la libération des détenus politiques. Les expulsions d’une partie de la délégation, alors qu’ils tentaient d’entrer au Maroc, rappellent les violations systématiques des droits de l’homme qui continuent d’affecter la région.
Conclusion
La "Marche de la Liberté" a débuté le 30 mars, traversant la France et l’Espagne pour arriver à Kénitra. Ce mouvement est une réponse directe aux décisions de l’ONU concernant la libération des prisonniers et les droits des sahraouis. Les organisateurs continuent de faire pression pour la reconnaissance des droits sahraouis, affirmant que leur seul crime est de défendre pacifiquement leur droit à l’autodétermination.
En fin de compte, cette mobilisation mondiale met en lumière les défis persistants auxquels font face ces communautés, tout en appelant à une plus grande prise de conscience et à des actions concrètes pour faire avancer leur cause.