Arkab examine avec l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique les moyens de renforcer la coopération bilatérale
Renforcement de la coopération énergétique entre l’Algérie et les États-Unis
Le ministre d’État, en charge de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a récemment rencontré l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin. Cette réunion, qui s’est tenue au ministère de l’Énergie, a abordé des sujets cruciaux de coopération bilatérale, notamment dans le secteur des hydrocarbures.
Selon un communiqué du ministère, la rencontre a permis d’évaluer l’état des relations entre les deux pays et d’explorer les opportunités futures. En présence de hauts responsables, y compris le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, les discussions ont porté sur plusieurs volets, notamment l’industrie pétrolière et gazière, les énergies renouvelables et l’utilisation optimale des ressources minières.
Une des priorités évoquées était l’exploration de nouvelles opportunités dans le domaine des hydrocarbures, tant en amont qu’en aval. La coopération pourrait s’étendre aux domaines du transport et de la distribution d’électricité, ainsi qu’à l’innovation énergétique, incluant les technologies de capture du carbone et la réduction des émissions polluantes. Arkab a souligné l’importance d’étendre la collaboration avec les entreprises américaines telles qu’ExxonMobil et Chevron, particulièrement en matière d’exploration et d’amélioration des capacités de production.
Le ministre a également souligné la pertinence de la récente visite d’une délégation algérienne de haut niveau aux États-Unis. Cela faisait partie des efforts pour participer au Forum d’affaires algéro-américain de l’Énergie 2025 à Houston, où plusieurs rencontres de travail ont été organisées avec des partenaires américains afin d’identifier des opportunités de coopération et d’investissement dans le secteur des hydrocarbures.
En ce qui concerne l’exploitation des ressources minières et des métaux stratégiques, Arkab a insisté sur la nécessité d’intensifier les études géologiques. Il a mentionné que l’Algérie dispose d’un potentiel minier prometteur, et qu’une volonté politique forte sous-tend les efforts pour renforcer la contribution de ce secteur au développement national.
La modernisation des réseaux électriques a également été abordée, avec des discussions sur l’acquisition de transformateurs de haute tension et le développement d’une industrie locale d’équipements électriques. Cela s’inscrit dans la vision de l’Algérie de constituer une base industrielle nationale intégrée.
Concernant les énergies renouvelables, les deux parties ont convenu de l’importance de renforcer la coopération dans les domaines de la recherche, du développement et de l’innovation. Le but est d’élaborer des solutions technologiques durables pour soutenir la transition énergétique et la protection de l’environnement.
L’ambassadrice américaine a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et a évoqué l’intérêt croissant des entreprises américaines à investir en Algérie. Elle a loué le climat économique favorable ainsi que le cadre législatif incitatif, qui comprend des mesures attractives pour encourager des partenariats à long terme.
Ainsi, cette rencontre entre le ministre algérien de l’Énergie et l’ambassadrice américaine marque un tournant potentiel dans les relations énergétiques entre les deux pays. L’Algérie, avec son potentiel en hydrocarbures et en ressources renouvelables, se positionne comme un partenaire stratégique, tandis que les États-Unis montrent des signes d’un engagement accru à investir dans ce pays. Cette coopération pourrait non seulement bénéficier à l’Algérie sur le plan économique, mais également engendrer un impact positif sur le développement durable et la transition énergétique dans la région.
